Visite du Centre départemental d’appels d’urgence de l’Essonne à l’occasion de la journée européenne du 112.
[COMMUNIQUE DE PRESSE] A l’occasion de la journée européenne du 112, Olivier Richefou et Grégory Allione visitront le Centre départemental d’appels d’urgence de l’Essonne, mardi 11 février à 14h30.
A l’invitation de François Durovray, président du Département de l’Essonne, et du contrôleur général Alain Caroli, directeur du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de l’Essonne, Olivier Richefou, président du Département, du SDIS de la Mayenne et de la Conférence nationale des services d’incendie et de secours (CNSIS), et Grégory Allione président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France visiteront ensemble, à l’occasion de la journée européenne du 112,le Centre départemental d’appels d’urgence de l’Essonne.
Cette journée européenne du 112 est l’occasion de rappeler la nécessité d’une coordination globale et d’une organisation optimisée de l’ensemble des acteurs du secours d’urgence aux personnes à l’exemple de ce qui se pratique avec le Centre départemental d’appel d’urgence (CDAU).
Les différents acteurs du secours en France fonctionnent aujourd’hui dans une situation héritée de l’histoire qui se traduit par une profusion illisible de numéros d’appels d’urgence (18,17,15,112,115…) et la multiplication des centres opérationnels (450), sources de dysfonctionnement et de l’asphyxie des urgences hospitalières et des SDIS.
Les SDIS de France et la FNSPF appellent de leurs vœux, soutenus par le ministre de l’Intérieur, la généralisation des centres départementaux d’appels d’urgence (CDAU). Elle constitue la meilleure réponse au besoin d’une gestion plus simple et d’une organisation secours – soins – santé plus efficace pour les usagers en détresse.
Les CDAU font la preuve quotidiennement de leur capacité à apporter un meilleur délai de décroché et de traitement mais aussi une meilleure qualité dans la réponse apportée au public.
La journée européenne du 112 est par ailleurs l’occasion de rappeler l’attente commune des élus et des professionnels du secours (pompiers) et de santé (médecins généralistes) dans les territoires, de voir le 112 érigé par le Gouvernement comme numéro unique d’appel d’urgence, conformément à la volonté exprimée en 2017 par le Président de la République sur le développement concomitant, pour les demandes de soins non programmés, du 116 117, numéro européen d’assistance médicale, dans le cadre du futur service d’accès aux soins annoncé par la ministre des Solidarités et de la Santé.
Préconisée par le syndicat des SAMU, la piste alternative de création d’un numéro, le 113, et de plateformes de santé doit être écartée, dans la mesure où elle reviendrait à prolonger la situation actuelle de confusion entre le 15 et le 18, entre appels urgents et non-urgents sans remédier à l’asphyxie des urgences hospitalières, à l’inflation non maîtrisée du secours d’urgence aux personnes des sapeurs-pompiers, à l’insuffisante coordination entre les professionnels de l’urgence et au transfert incontrôlé de charges du système de santé vers les collectivités territoriales.
L’appel aux secours urgents, c’est le 112 !
Une demande de soins ou de conseil médical, c’est le 116 117.
Le CDAU 18-15-112 de l’Essonne en chiffres :
- Nombre d’appels décrochés 18/112 : 354753 en 2018 (+11,27% par rapport à 2017)- 1 000 appels journaliers, dont 1 sur 4 fait l’objet d’une demande de secours.
- Délai de transfert de l’appel à un opérateur métier : 15 à 30 secondes.
- Délai de traitement : 2 minutes et 8 secondes en moyenne.
- Effectifs : 10 officiers (SPP) - 20 adjoints sous-officiers (SPP) – 58 opérateurs (54 PATS et 4 SPP) et des infirmiers SP gérés par le SSSM
- Population de l’Essonne : 1 294 240 habitants
- Nombre d’interventions : 105194 pour le département en 2018 dont 81% SUAP
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