« Terroirs engagés », une appellation innovante
Le 20 septembre 2019, sur le stand Sapeurs-pompiers de France au congrès national à Vannes, neuf sapeurs-pompiers volontaires dont sept Morbihannais ont reçu leur signe de reconnaissance « Terroirs engagés » en présence du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. Le capitaine Claude Vidal, chargé de mission pour le développement et la prospective du volontariat au Sdis64, détaille ce nouveau dispositif de la FNSPF dont il est le parrain.
«La nouvelle appellation Terroirs engagés est née d’une volonté de mettre en valeur les sapeurs-pompiers volontaires (SPV) qui sont à leur compte. Tous ces artisans, commerçants, professions libérales et entrepreneurs, qui ont été à chaque fois laissés pour compte dans les plans nationaux successifs en faveur du volontariat. Au sein de la Fédération, nous avons créé un groupe de travail pour bâtir un dispositif innovant visant à valoriser l’engagement de ces SPV. Il ne s’agit pas d’un label -qui a toujours des modes de fonctionnement compliqué-, mais d’une «appellation» accompagnée d’une charte fixant les règles pour l’obtenir. C’est simple, il suffit d’être SPV ou ancien sapeur-pompier avec au moins dix ans d’ancienneté, être adhérent à la FNSPF, être à son compte, n’avoir pas plus de dix salariés, et proposer des biens ou des services à la vente ou à la location aux particuliers.
Déjà 700 SPV éligibles à ce dispositif
Dans le kit complet que les SPV éligibles recevront, il y aura notamment le logo de Terroirs engagés qu’ils pourront afficher sur la vitrine de leur boutique ou dans leur local ou leur véhicule. Ou encore imprimer sur leurs cartes de visite, leur devis et factures. Un site Internet dédié au dispositif www.terroirsengages.fr mettra aussi en ligne un annuaire qui recensera tous les sapeurs-pompiers volontaires concernés. Une manière de mettre en lumière leur engagement altruiste. A peine avions-nous lancé le premier appel au recensement en novembre 2018 que les résultats ont été immédiats ! Sept cents SPV sont déjà éligibles à ce dispositif à l’issue du premier recensement que nous avons arrêté début janvier 2019. Et ce n’est qu’un début. Je suis enthousiaste par rapport à cette forte réactivité, qui montre bien qu’il était urgent de combler ce manque de reconnaissance.»
Texte : Hugues Demeude
Photos : Stéphane Gautier / Patrick Forget