Assemblée générale de la FNSPF

Institutionnel - Le 24 septembre 2022

« Une association dynamique et qui vit »

Samedi 24 septembre

Le hall C a fait salle comble ce samedi 24 septembre pour l’assemblée générale 2022 de la fédération nationale. Bien sûr, la séance ne pouvait pas commencer sans de chaleureux remerciements au colonel Petitpoisson, au PUD 54, Gérald Vial, et aux 700 bénévoles qui se sont mobilisés dans l’organisation de ce 128e congrès à Nancy, ni sans réserver un moment d’hommage à l’évocation des collègues sapeurs-pompiers disparus en service commandé cette année.

La première partie de la séance, concernant les aspects financiers, a permis de faire état de la bonne santé financière de la fédération. Florence Rabat, trésorière générale, a rappelé l’importance des cotisations des adhérents représentant 77 % des ressources, et conclu que « les dépenses ont été intégralement couvertes par les recettes ». Quant à Philippe Deltour, contrôleur aux comptes, il a assuré que « l’ensemble des opérations engagées en 2021 l’ont été dans l’intérêt de la fédération et conformes à son objet social ». Le rapport financier a été approuvé à l’unanimité.

Une parenthèse a été ouverte pour l’assemblée générale extraordinaire relative au projet de réforme des statuts sur quelques points. Jean-Paul Bosland, secrétaire général, a énoncé les statuts modifiés, ceux d’« une association qui vit et qui est dynamique », votés à l’unanimité.

En matière de portage de l’action politique, Éric Florès, vice-président, a fait le tour des priorités mises en lumière par le retour d’expérience de la FNSPF sur les feux de forêt de l’année 2022, qui ne fait que confirmer les tendances amorcées depuis une quinzaine d’années : l’augmentation du nombre et de la difficulté des interventions et la baisse des moyens, en particulier des effectifs SPV. Il s’agit de « garder la main sur nos moyens et sur notre capacité à être partout sur le territoire national en étant un partenaire respecté », résume Éric Florès. Cela passera par la formation de la population, la création de nouvelles casernes, l’augmentation des effectifs, une meilleure diffusion de l’innovation française et le soutien à la filière industrielle de la Sécurité civile. Quant à la réponse au caractère multimodal de la crise, elle est dans la création d’un Secrétariat d’État de la Protection civile et de la gestion des situations d’urgence. « Ce n’est pas une lubie, insiste Éric Florès, car les sapeurs-pompiers doivent être reconnus comme des professionnels de la gestion de crise, et ont besoin pour cela d’une vision globale ».

 

Du côté du SSUAP

Concernant le SSUAP, les choses avancent indiscutablement, la Fédération exerçant une veille et une lutte attentives afin que les sapeurs-pompiers puissent continuer à exercer leurs véritables missions, celles qu’a redéfinies la loi Matras, celles qui attirent les jeunes et les feront rester. Dans ce contexte, « la compétence santé est un enjeu majeur, a rappelé Norbert Berginiat, et les sous-directions santé devront avoir un positionnement fort et un dimensionnement approprié pour affirmer la capacité des SIS à piloter le SSUAP ».

Du côté du volontariat, l’objectif est clair et affiché, il faut arriver à 250 000 volontaires. « Sans le volontariat, on sera incapables de faire face à ce qui nous attend », a annoncé Christophe Marchal, vice-président. Le recrutement (que l’on espère prochainement boosté par la nouvelle campagne de communication SPV), des avancées sur la PFR et une réflexion pour rendre le volontariat plus attractif pour les employeurs sont quelques-unes des pistes suivies pour atteindre cet objectif. « Il faut redonner du sens, du plaisir, faire preuve de souplesse, de reconnaissance, et le volontariat aura un bel avenir chez les sapeurs-pompiers », résume Christophe Marchal.

Et pour preuve de l’existence de ces belles ressources qui ne demandent qu’à perdurer et grandir, l’AG s’est terminée sur le bilan des actions « Jeunesse », avec la présentation d’une vidéo de sensibilisation contre les comportements déviants, réalisée par la section JSP des Deux-Sèvres avec l’association Colosse aux pieds d’argile.


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