La menace chimique et biologique est-elle vraiment nouvelle ?
Article d'Eric Faure, publié sur lemonde.fr le 20 novembre 2015.
Suite à son discours devant l'Assemblée nationale, le premier ministre Manuel Valls ne s'est pas caché de la possibilité d’attentat avec des "armes chimiques ou bactériologiques". Il évoque également les attentas de Tokyo au gaz Sarin en 1995 pour rappeler que la menace est à prendre au sérieux.
Eric Faure, président de la fédération nationale des sapeurs-pompiers de France écrit :
Cette réponse globale, coordonnée par les services de l’Etat, repose sur l’élaboration de plans opérationnels, le renforcement de la réponse capacitaire en moyens humains et techniques (détection, tenues de protection, moyens de décontamination…), l’organisation de formations et d’entraînements interservices spécifiques. Ils se déroulent notamment sous l’égide d’un centre national de formation, commun à tous les services potentiellement mobilisés : armée, services de déminage, services hospitaliers, sapeurs-pompiers, police et gendarmerie, etc.
Président de la FNSPF
Quelques chiffres :
Sur l'ensemble du territoire, les sapeurs-pompiers sont au nombre de 248 000, dont 11 700 médecins, pharmaciens et infirmiers, auxquels s'ajoutent notamment des cellules d'interventions chimiques (116) ou radiologiques et nucléaires (48) et les unités de décontamination (70). Les sapeurs-pompiers seront toujours présents pour le secours et les premiers soins aux victimes.
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