Du côté des exposants…
[MAGAZINE] Ils sont plus de 200 exposants à s'être déplacés au 124e Congrès des sapeurs-pompiers de France, répartis sur trois grands espaces extérieurs et trois grands halls intérieurs, le tout sur 16000 m2. Même si leur motivation et l'éventail de leurs services et matériels sont larges et éclectiques, ils expriment tous un point commun : «Il faut être là».
Le site est magnifique et le soleil est au rendez-vous. Les matériels rutilent. « Nos nouveaux matériels sont exposés pour la première fois! » Ils viennent effectivement présenter leurs derniers produits, matériels de désincarcération, véhicules et équipements, EPI, textiles. Une nouvelle plate-forme pour Rosenbauer ou Magirus Camiva, de nouveaux matériels de désincarcération pour Scorpe, de nouveaux équipements véhicules pour Techmann, Ispac ou BSE, des améliorations pour MSA… Une multitude de nouveautés que nous traiterons prochainement, mais aussi de nouvelles technologies, comme les drones, dont la recherche de solution pour la reconnaissance et l'extinction ne manque pas d'intérêt. C'est le cas pour Cm Drones ou Elide Fire. « C'est mon premier congrès sapeur-pompier », nous confie même le responsable de Qwant, moteur de recherche éthique et indépendant.
Présenter un investissement matériel et humain
Présenter leurs produits, se faire connaître, reconnaître, le congrès semble être un passage obligé pour partager ces avancées avec le monde sapeur-pompier. Mais pas seulement. Séduire les décideurs, futurs acheteurs, est la finalité logique de leur démarche, l'aboutissement de tout cet investissement matériel et humain. C'est donc naturellement l'occasion de faire le point sur les commandes et les livraisons, de signer quelques contrats, d’entretenir son réseau de clients, de fournisseurs, et d’en trouver parfois d'autres. Puis, comme beaucoup le soulignent, « ce sont les Sdis, tous les sapeurs-pompiers de France, mais aussi ceux de l'étranger, qui viennent nous voir à cette occasion ». Alors qu'ils font habituellement la démarche inverse.
Manuel Sadaune